S.A.L.U.T. La Compagnie! 

Madame est Morte

Comédie policière interactive de Frédéric Cosseron

Création Originale: mai 1989


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Reprise Festival International du Roman Noir 2002.



SCENARIO

Dans la chambre de sa propriété de SEBIENLAS, Madame Eugénie de GRANVILLE est découverte assassinée. Son corps sans vie a été retrouvé par sa bonne au petit matin dans son lit, la tête à moitié emportée par un coup tiré d'une arme à feu. Fut-elle la victime d'un de ses enfants, Antoine ou Dominique? De sa belle fille Myriam, née de SEPONZIERS? De sa dame de compagnie, la discrète Madame CROWNTEMPLE? De la veuve du Colonel THEMPIEVRE, voisine de la vieille dame riche? Tous ces personnages évoluant sur le regard de la soubrette Ann HUMBLEFISH, docile employée d'une maîtresse de caractère.

EXTRAIT DE LA SCENE ZERO

(La scène représente le hall cossu d’une maison de maîtres. On entend frapper à la porte. Ann vient ouvrir. Un homme et une femme entrent.)


Ann :                                 Bonjour, Madame. Bonjour, Monsieur.

L’Homme :                        Police. Nous venons suite à l’appel du Docteur Malignac. Il est ici ?

Malignac (entrant):             Je suis ici, Commissaire.


L’Homme :                         Inspecteur Marchand. Et voici ma collègue, l’inspecteur Dali. Elle prendra note de vos déclarations. Qui vous a prévenu de la mort de Madame de Granville ?


Malignac :                            Comme je l’ai dit à votre collègue au téléphone, j’ai été informé par un appel de sa belle-fille, Myriam.


Myriam (entrant):                 C’est vrai inspecteur. Tout de suite après qu’Ann et Madame Crowntemple ont appelé au secours.


Mme Crowntemple (entrant) : Plus exactement, c’est Ann qui a découvert Madame de Granville assassinée. Moi, je n’ai rien vu. J’ai seulement entendu les cris d’Ann.


Ann :                                     C’était horrible. Je n’ai pas pu m’empêcher de hurler.


Antoine (entrant)                 Quelle honte pour notre nom ! Ma mère assassinée dans son lit!


Mme Thempièvre :                 C’est une grande partie de ma vie qui disparaît. Antoine, je vous plains mais je vous remercie d’être venu me prévenir.


Dominique :                            J’aurais certainement pu choisir un meilleur jour pour revenir voir ma famille…


L’Homme :                             Attendez, attendez. Il faut que je mette un peu d’ordre dans tout ça. Pour commencer, nous allons devoir vous interroger les uns après les autres. Je vous demande de rester en permanence à notre disposition. Sous cette réserve, vous pourrez vous déplacer librement dans la propriété. (Se tournant vers Ann). Je crois que nous commencerons par vous, Mademoiselle.

LA SUITE... SUR SCENE!


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Photographies Corinne Cosseron